Il y a longtemps, quand j'étais petite, Papa m'a parlé de Michel de Ghelderode, "diamant noir qui ferme le collier de poètes que la Belgique porte autour du cou - ce diamant noir jette des feux cruels et nobles - ils ne blessent que les petites âmes, ils éblouissent les autres" (ça, c'est Cocteau qui dit)
il m'a beaucoup raconté "La Balade du Grand Macabre"
c'est rigolo : la voilà dans la vraie vie, ici et maintenant - parce que si on lit la critique, on retrouve ceci :
"L’histoire se situe dans la principauté de Breugellande.
Voici tout à coup l’insouciante population en émoi : un grand escogriffe du nom de Nekrozotar, pour certains le Grand Macabre, clame la fin du monde à qui veut l’entendre.
A la cour du Prince Goulave, monarque bégayant, totalement à la merci de ses ministres corrompus, on se prépare au désastre.
Pendant ce temps, Nékrozotar sympathise avec ses futures victimes : pour le débonnaire Porprenaz, tant qu’il y a du vin… le philosophe Videbolle quant à lui est enchanté : depuis le temps que de savants calculs astronomiques lui prédisaient l’apocalypse prochaine, voici qu’on le prendrait enfin au sérieux ! et puis, l’occasion semble rêvée pour se débarrasser de sa mégère Salivaine…
La Mort rôde et rappelle l’homme à l’ordre, à une époque où la plupart a perdu joie de vivre et sens de la liberté. "
même Kroll ne pourrait mieux dire
l'os, c'est que j'ai oublié la fin, sauf que tout se termine (presque) bien
D.
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